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8 mois après la mise en œuvre de sa phase pilote
Le projet ‘’ARCH’’ impacte des milliers de Béninois


Le Ministère des affaires sociales et de la microfinance à travers l’Unité de gestion du Projet Assurance pour le renforcement du capital humain (Arch), a organisé ce mardi 11 février 2020 à Cotonou, une conférence de presse. Objectif : faire le point d’étape de la mise en œuvre et profiter de l’occasion pour répondre aux préoccupations des journalistes sur les contours dudit projet. Le bilan à cette date est satisfaisant, impactant et rassurant selon des bénéficiaires et responsables à la charge du projet.

Le volet Assurance maladie du projet Arch impacte positivement déjà plusieurs milliers de Béninois vulnérables et plus pauvres. Il s’agit surtout des 2500 personnes bénéficiaires sur les 105 mille ayant le numéro Ravip de trois zones sanitaires regroupant sept communes du sud, centre au nord du Bénin (Abomey-Calavi-So-Ava ; Dassa-Glazoué ; Djougou-Copargo et Ouaké), depuis la mise en œuvre de la phase pilote en cours depuis Juillet 2019. Ces citoyens de part leur rang social gouttent les délices du projet depuis la mise en œuvre de sa phase pilote. En effet, après avoir rappelé ce que sait que le projet Arch et sa place de choix sur les 46 projets phares dans le ‘’Bénin révélé 2006-2021’’, Coordonnateur de l’unité de gestion du Projet Arch, Venance Célestin Quenum a, au nom du gouvernement témoigné sa satisfaction pour les résultats et objectifs atteints pendant cette phase pilote. C’est alors qu’il a fait savoir que sur les trois choses attentes à savoir : tester le mécanisme mise en place ; voir si ce mécanisme répond aux attentes des populations et de voir s’il y a changement de comportements au niveau des bénéficiaires par rapport au processus en cours. Ici, il affirme : « sans être dans la logique d’autosatisfaction, il est important de noter que nous sommes satisfaits de cette phase expérimentale. Les premiers témoignages sont bons. Des personnes démunies qui n’ont l’habitude d’aller à l’hôpital en cas de maladie y vont régulièrement sans peines, parce qu’ils sont compris l’avantage et le côté social du projet ». Cette assertion de M. Venance Célestin Quenum est confirmée par le représentant des bénéficiaires, Dansou Victorin venant de Agassa Godomey dans l’Atlantique. Celui-ci martèle qu’il est un témoin vivant du projet. «Moi, je ne savais rien de ce projet. Grâce aux sensibilisations quand j’étais immobiliser, j’ai pu trouver une parfaite santé depuis des mois. Je dois remercier le Chef de l’Etat et son gouvernement pour ce projet bienfaiteur, qui m’a sauvé», a-t-il témoigné.

Factures régulièrement soldées

Parlant des factures, le Coordonnateur du projet Arch, a laissé entendre que le coût global des prises en charges de ces zones sanitaires sur cette période est plus de 4 millions FCFA pour les 2500 personnes pauvres extrêmes recensées et régulièrement payé aux centres de santé concernés pendant cette période. C’est-à-dire du 14 août 2019 au 9 février 2020, 1682 bénéficiaires pour 3.319.602 FCFA dans la zone sanitaire Abomey-Calavi et So-Ava ; 245.915FCFA pour 172 bénéficiaires dans Dassa Zoumè-Glazoué sur la période 12 décembre 2019 au 9 février 2020 et enfin 399 cas pour 417.660 FCFA dans Djougou-Copargo-Ouaké.

Abondant dans le même sens, le Médecin coordonnateur de la zone sanitaire des communes d’Abomey-Calavi et So-Ava, Rodrigue Kohou a certifié que l’Etat ne doit aucune ardoise impayée aux hôpitaux en l’espèce, en tout cas pour sa zone de compétence. Il a, à cet effet saisi l’occasion pour préciser que tout n’est pas gratuit dans ce projet et pas pour tous les cas, en mettant en relief ainsi que tout dépend du contenu du panier de soin de chaque bénéficiaire.

Prochains défis du volet assurance maladies

Pour le Coordonnateur de l’unité de gestion du Projet Arch, Venance Célestin Quenum, il y a plusieurs autres étapes dans ce volet du projet Arch. Il s’agit selon lui, de l’évaluation de la phase pilote du volet assurance maladie avec l’assistance technique de l’Oms et de la ba,que mondiale ; de la poursuite et de l’achevement de l’enquête Pmt-Ravip ; de l’impression des cartes aux bénéficiaires et enfin la généralisation du volet assurance maladie dans le second semestre de l’année 2020.

Notons que le but poursuivi par le gouvernement par l’entremise du Ministère des affaires sociales et de la microfinance, en initiant cette conférence de presse est d’informer la population à mieux comprendre et bénéficier davantage sans aucune peine les efforts du gouvernement de la rupture, relatif à la mise en œuvre dudit. De plus, 2.885 milliards FCFA est le budget global prévu pour cette phase pilote pour les 105.595 bénéficiaires (selon Insae) des 7 communes.

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Antonin HOUNGBADJI
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